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9 octobre 2005

"une nuit"

je viens de retrouver un texte que j'ai écris il y a 2ans...c'est bien marans:

"Peut être que la vie est la meilleure chose qu’on peut nous donner. Il faut en profiter à chaque instant et se donner les moyens d’être heureux. Mais pour moi cela a été différent, je n’ai sans doute pas été capable de vivre comme les autres, de prendre ce que l’on me donnait et d’être reconnaissant, de me réjouir d’avoir réussi quelque chose et d’en être fier, d’aller vers les autres, de jouer, d’aimer, d’être heureux. Bref j’étais différent. J’étais fils unique et c’était sans doute pour ça que j’étais souvent, même toujours seul. Je n’avais pas d’amis je ne connaissais pas grand monde mais pourtant tout le monde me connaissait au village. J’étais le petit{« sans âme»}, c’était ainsi qu’on m’appelait, que personne ne comprenait et n’aimait. Personne ne connaissait mon nom a part le directeur de l’endroit où j’étais. Rares étaient les gens qui avaient réussi à me faire prononcer un mot. Je n’aimais pas parler. Les grandes personnes qui s’occupaient de moi arrivaient à me faire dire quelques phrases quand ils étaient seuls avec moi et je ne leur disais pas grand chose. Ainsi il n’y avait que le directeur qui connaissait mon histoire, il la gardait secrète. Et c’était bien ainsi.

Seulement ma vie ne s’est pas terminée comme ça. Une nuit j’ai été un jeune garçon comme les autres. Je me suis ouvert. Un peu. Peut être trop.

C ‘était le jour de mes quatorze ans, ce jour là personne ne m’avait souhaité un « joyeux anniversaire » car personne ne savait que c’était mon anniversaire a part le directeur qui m’avait fait parvenir un petit mot comme chaque année. Le soir dans mon lit je me suis dit qu’il était peut être temps de voir ce qu’il y avait « après tout ça, dans les autres villages. »

Ce village où j’avais passé toute mon enfance était le seul endroit que je connaissais. On ne m’avait jamais emmené voir autre chose de peur de me choquer. Ils disaient tous que pour que je devienne normal il fallait que je m’habitue à cet endroit aux gens qui y vivaient avec moi. Mais je détestais tout ici. Je devais partir. J’allais découvrir une nouvelle ville que je ne connaissais pas avec des gens que je ne connaissais pas mais de toute façon j’étais toujours seul alors là ou ailleurs cela ne changerait rien pour moi.

La nuit j’ai donc rassemblé le peu d’affaires que j’avais dans un drap et puis je suis descendu au premier étage. Tout le monde dormait car ils avaient été s’amuser à la fête foraine toute la journée. Dans les toilettes il y avait une fenêtre située juste au-dessus du hangar à vélo. J’ai lancé mon baluchon par la fenêtre. Je suis donc monté sur une chasse d’eau et je me suis hissé avec les rebords pour sauter sur le toit de tôle. J’ai ensuite ramassé mon baluchon puis je me suis laissé glisser jusqu’en bas sur un des cotés du toit qui était en pente.

Ma tête était vide comme elle l’avait toujours été mais cette fois mon corps semblait vouloir me mener quelque part. Je n’avais jusqu'à lors j’avais ressentis d’envie, et je n’en suis pas sûr mais je crois que c’est ça, vouloir aller quelque part ou faire quelque chose en étant poussé par son propre corps jusqu'à avoir réussi, et combler cette envie. Cça en fait, j’avais envie d’aller quelque part, ailleurs, de fuir jusqu'à trouver un endroit ou je serais heureux."’était

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